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Contenu de la décision

            Décision du Commissaire

 

ÉVIDENCE  Dispositif de signalisation à fonctionnement manuel

 

Un dispositif de signalisation fournissant un système permettant de

vérifier la présence des occupants d'un hôpital ou d'une résidence en

cas d'urgence peut être brevetable eu égard à l'antériorité

considérée. Une antériorité secondaire possède les caractéristiques

du dispositif revendiqué.

 

Décision finale modifiée

 

La présente décision fait suite à la requête formulée par le demandeur

auprès du Commissaire des brevets pour que celui-ci révise la décision

finale de l'examinateur concernant la demande de brevet n o 428 271

(classe 116-66), déposée le 16 mai 1983 et cédée à la Municipalité de

Waterloo pour une invention intitulée Dispositif de signalisation de

deux états à deux plaques à fonctionnement manuel. Frank Arnold Smith

et James McGlynn en sont les inventeurs. L'examinateur chargé du

dossier a rendu sa décision finale le 19 juillet 1984, refusant

d'accueillir les revendications 1 à 3 et 5 à 10 inclusivement. Une

audience s'est déroulée le 5 novembre 1986 et le demandeur y était

représenté par son agent de brevets, M. J.C. Singlehurst.

 

L'objet de la présente demande se rapporte à un dispositif de

signalisation visant à fournir un système permettant de vérifier la

présence des occupants d'un hôpital ou d'une résidence, ou d'en rendre

compte, en cas d'urgence tel qu'un incendie. Les figures 1 et 2

illustrent la demande.

 

                        <IMGS>

 

La charnière 22 relie les plaques 12 et 14. La plaque 12 est fixée à

la porte ou au cadre de porte de la pièce par les vis 20. Les deux

parties d'une bande Velcro R, soit 24a et 24b, maintiennent les

plaques l'une contre l'autre comme à la figure 1 où la plaque 14

présente le logogramme 32 qui indique le degré de mobilité de

l'occupant. En cas d'urgence, d'incendie par exemple, le personnel du

service des incendies doit vérifier que tous les occupants ont bien

été évacués de toutes les pièces, ce qui peut être fait en détachant

la plaque 14 de la plaque 12 comme indiqué à la figure 2 qui présente

le logogramme 40.

 

Dans sa décision finale, l'examinateur a refusé d'accueillir les

revendications 1 à 3 et 5 â 10 en raison des antériorités suivantes :

 

Brevets des États-Unis

 

2 269 902   le 13 janvier 1942      Clark

2 609 787   le 9 septembre 1952     Lawson

3 472 198   le 14 octobre 1969      Rinecker

 

M. Clark décrit un dispositif de signalisation pour armoire comprenant

un élément d'affichage mobile accroché par une charnière à un élément

de support fixé sur la porte de l'armoire. Les figures 1 à 7 sont

représentées ci-dessous.

 

<IMG>

 

Les portes 3 sont reliées par une charnière au fond 6 de l'armoire.

L'élément d'affichage 8 et l'élément de support 9 sont reliés par

l'axe 11. L'élément de support 9 est fixé à la porte 3 de sorte que

l'élément d'affichage 8 pivote autour de la charnière lorsque la porte

est ouverte pour retirer un article de l'armoire.

 

M. Lawson présente un dispositif de signalisation pour boîte aux

lettres. Les figures 1 et 2 représentent le brevet.

 

                       <IMGS>

 

La plaque de signalisation 34 comporte un trou 36 où se loge un

crochet de suspension 38. Lorsque la porte 8 est ouverte la plaque 34

tombe automatiquement avant d'être retenue par la chaîne 28, indiquant

ainsi que la porte a été ouverte.

 

M. Rinecker renvoie à un dispositif de signalisation utilisé par

l'armée. Voici les figures 1, la et 2 qui représentent le dispositif.

 

                        <IMGS>

 

Le dispositif de signalisation 10 comprend une première partie et une

seconde partie, la première partie étant fixée sur un vêtement ou du

matériel. La seconde partie peut être dans le même plan que la

première (figure 1) ou être repliée à mi-hauteur du dispositif de

sorte que le moyen de retenue 15 de la surface 13 soit au contact du

moyen de retenue complémentaire 16 de la surface 14. Lorsque les

parties sont l'une contre l'autre, les surfaces colorées 13 et 14 sont

cachées et les parties fluorescentes et luminescentes 20 et 21 sont

visibles.

 

La décision finale se lit, en partie, comme suit :

 

...La revendication du demandeur diffère de

l'antériorité primaire sous trois aspects :

 

1. Le dispositif de M. Clark ne comporte qu'une

seule plaque 17. La seconde plaque est formée

(théoriquement) de toute la surface de la

porte. Il semble que ce dispositif constitue

une meilleure méthode de signalisation, la

seconde plaque ne jouant aucun rôle au point de

vue de la signalisation.

 

D'un autre côté, on pourrait considérer que

l'élément de support 9 de M. Clark est une

plaque bien qu'il ne comporte pas de

logogramme.

 

En conséquence, cette légère différence n'est

pas jugée importante du point de vue de la

brevetabilité.

 

2. Le dispositif de M. Clark ne présente de

logogramme que sur la face extérieure de la

seconde plaque 17, ce qui ne constitue pas un

argument puisqu'une plaque de signalisation

sans logogramme peut avoir une signification.

Par conséquent, lorsque la plaque 17 est en

bas, son deuxième état peut être perçu par a)

un espace blanc au-dessus de la charnière et

par b) un espace blanc en-dessous de la

charnière, les fixations de la plaque 9 étant

recouvertes.

 

Si nécessaire, par une modification convenant à

l'architecture, un logogramme pourrait être

ajouté au dispositif de M. Clark sans pour

autant faire preuve d'invention.

 

L'ajout d'un logogramme n'est donc pas jugé

comme une distinction brevetable.

 

3. Le dispositif de M. Clark est utilisé sur des

armoires alors que celui du demandeur serait

utilisé pour des pièces en cas d'évacuation

d'urgence.

 

L'utilisation du dispositif du demandeur en cas

d'évacuation d'urgence est la même que dans les

situations normales (femmes de chambre

indiquant que la chambre a été faite, clients

demandant de ne pas être dérangés, etc.).

Aucune caractéristique spéciale dans la

conception du dispositif revendiqué ne peut

s'appliquer à des situations d'urgence.

L'aspect d'urgence ne peut donc donner un

caractère brevetable au dispositif revendiqué.

 

Le dispositif est un système de signalisation

et il n'est ni une pièce ni une armoire. On

n'inspecte ni des pièces en soi ni des armoires

en soi pour trouver une solution à un problème

de signalisation. Donc, si à l'examen des

systèmes de signalisation de la classe 116,

on trouve un dispositif existant qui résout

tous ou presque tous ces problèmes, on ne le

rejette pas parce qu'il ne se rapporte pas

particulièrement à une pièce, mais plutôt à une

armoire. C`est pourquoi l'antériorité primaire

est jugée pertinente en ce qui concerne les

signaux de vérification des situations

d'urgence pour les pièces. ...

 

...

 

M. Lawson montre une boite aux lettres de

campagne munie d'une porte avec un loquet 20 à

ouverture par effleurement. La porte de la

boite est munie d'un crochet 38 (type crochet à

vêtement) sur lequel s'accroche une plaque 34.

Une extrémité de la plaque 34 comporte un trou

36 qui permet de l'accrocher au crochet 38.

Lorsque le postier ouvre la boîte aux lettres,

la plaquette tombe et expose le mot "MAIL" qui

devient visible à distance lorsque la boîte est

refermée. Pour éviter de perdre la plaque 34,

son extrémité 32 est attachée par une chaîne

sous la boîte aux lettres.

 

M. Rinecker présente un dispositif de signali-

sation avec boucle et crochet qui peut servir

de système de signalisation vertical de deux

états. En service, une pièce rapportée est

déplacée de sa position basse à sa position

haute ou l'inverse pour présenter un signal

visible de jour ou de nuit.

 

Ces antériorités secondaires renforcent les

arguments d'évidence fondés sur l'antériorité

primaire ...

 

En réponse à la décision finale de l'examinateur, le demandeur a

affirmé, en partie, ce qui suit :

 

... L'examinateur, avec tout le respect qui lui

est dû, a morcelé la revendication 1 et tenté

de combler les lacunes de l'antériorité

primaire par les antériorités secondaires de

M. Lawson et de M. Rinecker. D'autre part, il

a affirmé que les antériorités secondaires

"renforcent les arguments d'évidence fondés sur

l'antériorité primaire". Pourtant, il a

ensuite déclaré qu'aucune mosaique n'a été

constituée, étant donné que l'antériorité

primaire contient toutes les caractéristiques

essentielles du dispositif revendiqué par le

demandeur. La façon dont l'examinateur entend

tirer parti de ces antériorités n'est pas prise

en compte. D'une part, les antériorités sont

invoquées pour renforcer un argument

"d'évidence", pendant que, d'autre part, elles

ne sont pas nécessaires parce qu'aucune

mosaique n'est constituée ...

 

Avec tout le respect qui lui est dû,

l'examinateur ne fait que prendre le dispositif

de M. Clark et en modifier la structure et

l'objet à cause de la diversité des autres

dispositifs de signalisation antérieurs

pour rendre le dispositif du demandeur

évident. Ce qui n'est pas du tout apparent est

ce qui inciterait une personne à modifier le

dispositif de M. Clark si ce n'est la propre

communication du demandeur. Le dispositif de

M. Clark ne convient structurellement pas au

milieu du dispositif du demandeur, à moins

d'être modifié. (On peut dire la même chose du

dispositif de M. Lawson.) ...

 

Le demandeur s'inscrit en faux contre

l'affirmation de l'examinateur selon laquelle

aucune mosaïque n'a été constituée. Le libellé

des rejets indique clairement qu'une mosaïque a

été constituée, car il est clair que le

dispositif de M. Clark n'est pas une

antériorité. Le demandeur soutient qu'une

combinaison inventive non enseignée par

M. Clark est définie dans les revendications

rejetées et que le dispositif du demandeur

n'est pas structurellement le même ni utilisé

de la même façon que par M. clark ou dans les

autres antériorités. Le logogramme sur les

dispositifs du demandeur a pour objet

d'indiquer le contenu ou les occupants d'une

pièce et aussi la situation à vérifier et,

combiné avec le dispositif structurel, il

fournit un dispositif unique qui n'est pas

enseigné par M. Clark. Les différences ne sont

pas les modifications enseignées par M. Clark

et si les différences secondaires ne sont pas

constituées en mosaïque, il n'y a alors que la

"connaissance judiciaire (de l'examinateur)"

pour suggérer des modifications su dispositif

de M. Clark et aboutir au dispositif du

demandeur ...

 

La Commission doit décider si les revendications 1 à 3 et 5 à 10 sont

brevetables eu égard à l'antériorité. La revendication 1 se lit comme

suit :

 

Un dispositif servant à indiquer qu'une pièce

adjacente a été vérifiée en cas d'évacuation

d'urgence, ledit dispositif comprenant :

 

une première plaque et un moyen par lequel

ladite plaque peut être fixée à proximité du

moyen d'accès de ladite pièce;

 

une seconde plaque ayant des surfaces

intérieure et extérieure, la surface extérieure

de ladite seconde plaque comportant un premier

logogramme bien visible référant au contenu ou

aux objets normalement présents dans ladite

pièce;

 

au moins une de ladite surface extérieure de la

première plaque et de ladite surface intérieure

de la seconde plaque comportant un second

logogramme indiquant que la vérification a été

effectuée;

ladite seconde plaque pivote par rapport à

ladite première plaque de sorte que ladite

seconde plaque peut passer d'une première

position parallèle à la première plaque et

recouvrant celle-ci, du moins en partie de

façon que ledit second logogramme ne soit pas

visible, à une seconde position où ledit second

logogramme est exposé et bien visible alors que

ledit premier logogramme est masqué; et

 

un moyen de retenue manuel pour tenir lesdites

plaques dans ladite première position de

signalisation.

 

Au cours de l'audience, M. Singlehurst a exprimé une préoccupation du

demandeur concernant une partie du rapport de l'examinateur. Le

demandeur avait l'impression que l'examinateur avait donné à entendre

que la solution proposée par le dispositif du demandeur pouvait

indiquer qu'il y avait moins de respect pour les occupants que pour

l'immeuble. L'examinateur a sincèrement désiré assurer au demandeur,

par l'intermédiaire de M. Singlehurst, que toute déclaration contenue

dans le rapport avait un caractère tout à fait impersonnel et qu'il

n'avait l'intention ni de laisser entendre ni de suggérer que le

demandeur n'avait aucune considération pour les occupants, lesquels

pourraient avoir besoin d'utiliser le dispositif de signalisation

proposé.

 

La décision finale de l'examinateur nous apprend que l'antériorité

primaire de M. Clark "contient toutes les caractéristiques

essentielles du dispositif revendiqué par le demandeur". A

l'audience, M. Singlehurst a soutenu que M. Clark n'enseigne pas tous

les aspects essentiels du dispositif du demandeur. En nous reportant

à la citation de M. Clark, nous trouvons un dispositif de

signalisation d'armoire consistant en une plaque de support avec

charnière en saillie à laquelle est reliée une plaque porte-étiquette

pivotante. Lorsque la porte basculante de l'armoire comportant une

charnière à sa base est ouverte, la plaque porte-étiquette bascule

automatiquement au-dessus de la charnière en saillie de sorte que le

recto de l'étiquette devient visible et le demeure jusqu'à ce que la

porte de l'armoire soit refermée. Une intervention est nécessaire

pour remettre le porte-étiquette dans sa position d'origine.

 

Le brevet de M. Lawson qui a servi de deuxième référence porte sur un

dispositif de signalisation de boîte aux lettres. En plus du drapeau

habituel placé au-dessus de la boîte, M. Lawson place un dispositif de

signalisation auxiliaire comprenant une plaque suspendue à un crochet

fixé sur la porte de la boite aux lettres. Lorsque la porte articulée

à sa base est ouverte, la plaque de signalisation se décroche et reste

suspendue à une chaîne fixée au bas de la boîte aux lettres.

M. Lawson déclare . "Cette disposition prévient automatiquement de la

présence de courrier de façon visible à distance de la boîte aux

lettres". Comme pour le dispositif de M. Clark, la porte s'ouvre en

basculant vers le bas et la plaque de signalisation se déplace

automatiquement.

 

Quant à l'antériorité secondaire de M. Rinecker, il est signalé dans

la décision finale qu'elle présente un crochet et une boucle de

retenue placés sur un vêtement ou du matériel et peut servir de

système de signalisation vertical de deux états. La référence indique

qu'en service, une pièce rapportée distincte est déplacée d'une

position basse à une position haute pour présenter un signal visible

de jour ou de nuit.

 

Si nous inspectons de plus près l'antériorité de M. Rinecker, nous

remarquons qu'il est fait référence à un dispositif de signalisation

comportant une première partie plate à fixer sur une zone, une

deuxième partie plate ayant des surfaces intérieure et extérieure, la

surface extérieure de la première partie et la surface intérieure de

la seconde partie étant colorées, un moyen permettant à la seconde

partie de se déplacer d'une position coplanaire qui masque le signal,

à une position de recouvrement de la première partie masquant ainsi

les surfaces colorées et exposant le signal et un moyen manuel de

maintenir lesdites deux parties en contact. Toutefois, ces

caractéristiques du dispositif Rinecker n'ont pas été mentionnées dans

la décision finale, ni commentées par le personnel examinateur au

cours de l'audience.

 

Quant à M. Singlehurst, il a parlé du dispositif Rinecker comme étant

associé è un vêtement. En insistant sur le mouvement particulier vers

le haut et vers le bas des parties du dispositif du demandeur les unes

par rapport aux autres et en discutant sur le fait que d'autres

dispositifs antérieurs ont fait appel à ce mouvement, M. Singlehurst

soutient que le dispositif du demandeur comporte un genre de mouvement

qui ne se trouve ni dans l'antériorité Clark ni dans les autres.

M. Singlehurst fait remarquer que le dispositif de son client en cas

d'urgence est conçu pour être en position basse (par rotation autour

de la charnière).

 

M. Singlehurst a fait état du passage suivant tiré de l'arrêt Short

Milling Co. c. George Weston Bread and Cakes and Continental Soya Co.

1941 Ex.C.R. 69 at 89 :

 

(TRADUCTION)

Pour qu'un objet soit "évident, ce doit être

quelque chose qui se produit directement chez

quelqu'un qui cherchait quelque chose de nouveau,

un nouveau procédé ou quoi que ce soit, sans avoir

à effectuer des expériences ou des recherches, que

la recherche soit en laboratoire ou dans la

littérature.

 

L'examinateur est d'avis que Clark, à titre d'antériorité primaire,

contient tous les éléments essentiels du dispositif revendiqué par le

demandeur et que les antériorités secondaires sont invoquées pour

illustrer ou renforcer le rejet pour évidence fondé sur Clark.

L'examen des "éléments" chez Clark nous montre un élément fixé sur une

charnière en saillie montée sur une porte basculant vers le bas et une

plaque porte-étiquette appuyée sur la porte. Dans la demande

présentée, la plaque de base liée à une seconde plaque par une

charnière est maintenue relevée au contact de l'autre plaque par un

moyen de retenue comme une bande Velcro R ou un écrou à oreilles. Il

existe une différence dans le type de charnière et le moyen de

maintien utilisé chez Clark comparativement à ceux utilisés dans la

présente demande. Par conséquent, nous ne sommes pas d'avis que tous

les éléments essentiels se trouvent dans l'antériorité primaire. De

plus, nous ne pouvons trouver d'indication supplémentaire dans les

antériorités secondaires quant à la façon de modifier le dispositif

Clark pour réaliser le dispositif du demandeur. Par conséquent, nous

estimons que les revendications 1 à 3 et 5 à 10 ne peuvent être jugées

évidentes eu égard au dispositif Clark.

 

Nous sommes d'accord avec l'examinateur qu'il existe de nombreux

dispositifs de signalisation. Toutefois, selon les arguments

présentés au sujet de la technique invoquée, nous ne pouvons conclure

qu'il pourrait directement arriver à quelqu'un de modifier le

dispositif Clark pour réaliser celui du demandeur. En outre, nous

croyons que le dispositif du demandeur comporte des caractéristiques

qu'on ne peut obtenir des renseignements fournis par M. Clark.

 

Il se peut que le dispositif du demandeur présente un mode de

fonctionnement simple et, comme il a été mentionné à l'audience, qu'il

existe d'autres antériorités dont on n'a pas fait état, mais, en

résumé, nous ne pouvons maintenir le rejet des revendications 1 à 3 et

5 à 10 eu égard au rejet effectué en raison du dispositif Clark.

 

Nous recommandons que le rejet des revendications 1 à 3 et 5 à 10

soit annulé et que la demande soit renvoyée à l'examinateur pour que

l'examen suive son cours normal.

 

M.G. Brown                    S.D. Kot

Président intérimaire               Membre

Commission d'appel des brevets

 

Je souscris aux conclusions et à la recommandation de la Commission

d'appel des brevets. Par conséquent, j'annule le rejet des

revendications 1 à 3 et 5 à 10 et renvoie la demande à l'examinateur

pour qu'il en poursuive l'examen.

 

J.H.A. Gariépy

Commissaire des brevets

 

Fait à Hull (Québec),

le 10 juin 1987.

 

Meredith & Finlayson

77, rue Metcalfe

Ottawa (Ontario)

K1P 5L6

 

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