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            DÉCISION DU COMMISSAIRE

 

Articles 2 et 28.(3) : méthode de réduction de l'interférence monochromatique

utilisée en prospection sismique

 

Les lignes de transmission électriques émettent un signal d'interférence dans

le secteur ou se déroulent des travaux de prospection sismique. Un système

destiné à atténuer ce signal d'interférence est jugé brevetable.

 

Décision finale annulée : les revendications 13 à 19 sont acceptées.

 

            ***********************

 

La demande de brevet n o 259,915 (classe 349-17), déposée le 26 août 1976, porte

sur une invention intitulée : Méthode de réduction de l'interférence monochromatique

utilisée en prospection sismique par onde continue, mise au point par

Allen B. Cunningham, qui a cédé ses droits à la Exxon Production Research Company.

L'examinateur chargé de l'étude de la demande a pris une décision finale le

5 novembre 1979 dans laquelle il refuse que les démarches soient poursuivies en

vue de l'obtention d'un brevet. La Commission d'appel des brevets a révisé la

décision de rejet; à cet effet, elle a tenu une audience le 10 novembre 1982

à laquelle M. H.C. Baker représentait le demandeur.

 

La présente demande a trait au domaine de la prospection sismique et porte sur

un moyen d'atténuer les signaux d'interférence émis par les lignes de transmission

électriques dans le secteur d'exécution de l'essai. La figure 1 illustre

l'agencement des différents éléments.

 

<IMG>

 

L'antenne (13) capte le signal d'interférence et l'achemine, par le générateur

de signaux de rythme (15), au générateur de signaux de contrôle (5). Le

générateur (5) envoie un signal de contrôle au vibrateur (3) et à l'enregistreur

(19). C'est le géophone (21) qui capte l'énergie sismique réfléchie par les

interfaces souterraines réfléchissantes. En choisissant, pour le générateur

de contrôle, un modèle de signal dont la fréquence serait en phase avec le

signal d'interférence capté, le demandeur est en mesure de supprimer les effets

qu'a le signal d'interférence enregistré par le géophone.

 

Dans sa décision finale, l'examinateur a rejeté la demande parce qu'elle portait

sur un objet d'invention non brevetable et allait à l'encontre des articles 2

et 28.(3) de la Loi sur les brevets. Il déclare (notamment) :

 

(TRADUCTION) Le demandeur affirme qu'il s'agit d'une méthode

nouvelle et brevetable. Un nouveau signal sismique est produit,

par conséquent il pourrait s'agir d'une méthode différente;

toutefois, la méthode ne présente aucun caractère de nouveauté

brevetable. Chaque élément de l'appareil divulgué fonctionne

selon son propre mode connu et prévu. Le générateur de signaux

de rythme envoie un signal d'horloge, le générateur de signaux

de contrôle, programmé d'une manière conventionnelle, émet le

signal de contrôle requis, le vibrateur injecte ce signal

reçu du générateur de signaux de contrôle, etc. Chaque élément

fonctionne selon ses propres caractéristiques. La seule

nouveauté consiste en l'information véhiculée par le signal

injecté; on pourrait peut-être ajouter l'algorithme grâce auquel

fonctionne le générateur de signaux de contrôle. Cependant, il

ne faut tenir compte ni de l'algorithme ni de l'information

véhiculée étant donné que le caractère de nouveauté attribué au

premier n'est pas un facteur déterminant; il faut considérer

l'algorithme comme faisant partie intégrante de l'antériorité

citée. Vue sous cet angle, la méthode divulguée et revendiquée

ne présente aucune invention brevetable.

 

Il ne peut s'agir d'une nouvelle méthode destinée à faire

fonctionner un ancien appareil. Comme on l'a déjà dit,

l'appareil est ancien et chaque élément fonctionne selon ses

propres caractéristiques et dans le but pour lequel il a été

fait. La méthode revendiquée par le demandeur ne démontre pas

un nouveau mode de fonctionnement, pas plus qu'elle ne fait

état d'un nouveau but dans lequel l'invention aurait été mise

au point. Nous ne sommes nullement en présence d'un résultat

inattendu; il s'agit plutôt ici d'un résultat auquel on peut

facilement s'attendre de ce genre d'appareil. Le Bureau

n'accepte pas les revendications de mode d'emploi pour ce genre

d'appareil, à moins qu'elles ne soient accompagnées de reven-

dications de même portée visant un appareil nouveau et

brevetable, ou qu'il s'agisse de nouveaux usages auxquels est

destiné un ancien appareil qui donne des résultats inattendus.

Le demandeur a découvert un rapport mathématique, une conception

théorique ou un principe scientifique, c.-à-d. le rapport requis

entre le signal sismique injecté et le signal d'interférence

monochromatique dont on obtient un signal de sortie clair de

fonction de cross-corrélation. Cette conception théorique ou ce

principe scientifique n'a pas alors fait l'objet d'une invention,

il a plutôt été appliqué dans l'antériorité citée.

 

       La seule différence qui existe entre le mode de fonctionnement

       de l'appareil, qui fait l'objet de l'antériorité citée, et le

       mode de fonctionnement revendiqué par le demandeur consiste

       en l'algorithme selon lequel fonctionne le générateur de signaux

       de contrôle et, par conséquent, en l'information que renferme

       le signal sismique injecté obtenu ou en la représentation

       mathématique de ce dernier. La Commission d'appel des brevets

       (voir l'affaire CPOR 1er août 1978, pages XIX et XXIV) soutient

       que les algorithmes sont simplement des ensembles de règles ou

       de méthodes servant à résoudre des problèmes au moyen d'un nombre

       défini d'opérations, ce qui correspond en général à une conception

       théorique qui n'est pas brevetable aux termes des dispositions

       de l'article 28.(3) de la Loi sur les brevets. La Commission

       affirme également que la seule nouveauté que renferme un algorithme

       se situe au plan intellectuel, ce qui n'est pas brevetable en

       vertu des dispositions de l'article 2 de la Loi sur les brevets.

 

       Le contenu de la présente demande vise une conception théorique

       ou un principe scientifique et, comme la méthode ne diffère de

       l'antériorité citée que par l'algorithme au moyen duquel

       fonctionne le générateur de signaux de contrôle, ainsi que par

       l'information provenant du signal sismique injecté, la demande

       est rejetée parce qu'elle vise un objet d'invention non brevetable

       aux termes des dispositions des articles 2 et 28.(3) de la

       Loi sur les brevets.

 

...

 

       En réponse à la décision finale, le demandeur déclare (notamment) :

 

...

 

       (TRADUCTION) Le demandeur a mis au point une méthode ingénieuse

       destinée à atténuer les effets du signal d'interférence

       monochromatique sur le signal de fonction de cross-corrélation

       en constatant que les problèmes causés par les filtres peuvent

       être carrément évités en envoyant dans le sol un signal sismique

       ayant une composante essentiellement de valeur zéro dans son

       spectre d'énergie essentiellement à la même fréquence que celle

       du signal d'interférence. On obtient à partir de cette méthode un

       signal de corrélation dont l'énergie émise à la fréquence

       d'interférence du signal reçu est multipliée par zéro (aucune

       fréquence dans la bande du signal transmis), et n'affecte pas

       par conséquent ce signal de corrélation.

 

       L'invention du demandeur est importante parce qu'elle permet

       d'envoyer dans le sol un signal sismique dont le spectre

       d'énergie est suffisamment puissant par rapport à une gamme de

       fréquences qui englobe la fréquence du signal d'interférence,

       sans avoir à filtrer les données reçues pour supprimer le brouil-

       lage. On résout astucieusement par le fait même un problème

       important rencontré dans le domaine de l'exploration sismique

       et ce, grâce à une méthode nouvelle et non évidente.

 

       En ce qui a trait su signal émis, de nombreuses possibilités

       méritent d'être considérées; une méthode, entre autres,

       consisterait à émettre un signal répétitif d'onde à balayage

       de forme sinusoïdale dont le spectre engloberait la fréquence

       d'interférence; toutefois cette fréquence, ainsi que les

       fréquences immédiatement adjacentes ne seraient pas détectées

       dans le signal émis, étant donné le phénomène d'autodestruction

       se produisant dans l'émetteur.

 

       Le demandeur présente une réalisation concrète de son invention,

       soit un modèle de signal correspondant exactement à une onde

       sinusoïdale structurée en code binaire; ce modèle d'onde ne

       se répète pas, du moins pendant la durée de propagation la plus

       longue de l'onde sismique à partir du point d'émission jusqu'au

point de détection. Un modèle de signal particulièrement

utile correspond à une onde sinusoïdale en code binaire à

longueur maximale dont une suite de bits de nombre "n" ne se

répète pas pendant des intervalles de 2n-1 bits correspondsnts.

 

On ne prétend pas que l'utilisation, en exploration sismique,

d'une onde sinusoïdale en code binaire soit une méthode nouvelle

en soi; toutefois, personne n'a encore suggéré qu'un tel signal

pouvait être agencé de manière à résoudre le problème de la

distorsion dans la réception des sonnées sismiques, distorsion

causée par un signal d'interférence, comme le signal de 60 Hz

émis par les lignes de transmission électriques.

 

...

 

Il s'agit pour la Commission de savoir si la demande porte ou non sur un objet d'invention

brevetable, aux termes des dispositions des articles 2 et 28.(3) de la Loi sur les

brevets et si l'objet d'invention est évident.

 

L article 2 définit le terme "invention" tandis que l'article 28.(3) stipule qu'il ne

it pas être délivré de brevet pour "de simples principes scientifiques ou conceptions

théoriques". Avant d'étudier ces articles de la Loi, revoyons la demande pour

connaître ce qu'elle décrit réellement.

 

Dans la divulgation, le demandeur décrit un "système destiné à atténuer les effets

d'un signal d'interférence monochromatique sur des enregistrements de données sismiques."

Autrement dit, les signaux de 60 Hz, comme ceux émis par les lignes de distribution de

l'énergie électrique traversant un secteur où se déroule un essai sismique, brouillent

le signal réfléchi détecté par le géophone. La présente demande précise que l'anté-

riorité citée fait état d'un moyen permettant de supprimer le signal d'interférence qui

fait appel à diverses techniques de filtrage dont: (TRADUCTION) "des filtres introduits

~ns des installations sur le terrain et des programmes machines permettant de supprimer

de signal d'interférence pendant le traitement des données." Cette méthode exige

l'utilisation de matériel informatique supplémentaire qui s'ajoute au matériel de re-

cherche sismique sur le terrain, ou fait appel à une programmation informatique plus

élaborée pendant le traitement des données. Comme on l'a déjà mentionné à la page 3,

ligne 10 de la présente demande (original anglais), les effets du signal d'interférence

monochromatique sont atténués si l'on choisit un modèle de signal (TRADUCTION) "dont

la fréquence se rapproche le plus de la composante zéro plutôt que de l'une ou l'autre

des deux composantes dudit spectre d'énergie de ladite composante zéro." Le système

revendiquée offre des avantages décrits au bas de la page 3 (original anglais) où est

montrée la façon dont on peut obtenir des données sismiques ne présentant pas de

distorsion et les fréquences correspondent à peu près à la fréquence d'interférence,

distorsion que l'on connaissait avec la majorité des autres systèmes; on y précise égale-

ment que cette méthode n'exige pas tout le matériel informatique qu'il faut utiliser

avec les systèmes décrits dans l'antériorité citée.

 

On trouve à la page 4 (original anglais) une description de la réalisation

présentée et dont (TRADUCTION) "la figure 1 illustre l'appareil servant à

mettre en oeuvre l'invention." Comme on le décrit à la page 5 (original anglais),

un générateur de signal de contrôle électrique émet un signal de contrôle

d'entrée que reçoit le vibrateur installé au sol. Le signal de contrôle

(TRADUCTION) "aura une période binaire qui sera fonction de la durée du signal

d'interférence monochromatique perçu dans le secteur d'exploration sismique.

L'antenne (13) peut détecter le signal d'interférence; selon la figure 1,

l'antenne est raccordée au générateur de signal de contrôle par l'entremise

du générateur de signaux de rythme (15)."

 

Après avoir entendu M. Baker à l'audience, le responsable de la direction de

l'Examen des brevets a signalé que les revendications 13 à 19 étaient acceptables

parce qu'elles visaient une combinaison que la technique actuelle n'offre pas.

Il a toutefois soutenu que les autres revendications étaient inacceptables

parce qu'elles définissent le fonctionnement d'un appareil présenté dans

l'antériorité citée, à l'exception d'un simple changement dans le message du

signal émis; elles visent essentiellement une méthode de traitement des données,

ce qui se résume grosso modo en un algorithme, et de ce fait contreviennent

aux dispositions des articles 2 et 28.(3) de la Loi sur les brevets.

 

On affirme dans la décision finale que (TRADUCTION) "la présente demande vise

une conception théorique ou un principe scientifique" et qu'elle a été rejetée

parce qu'elle visait un objet d'invention non brevetable, contrevenant ainsi

aux dispositions des articles 2 et 28.(3) de la Loi sur les brevets. Après

révision du mémoire descriptif, nous constatons que celui-ci décrit un système

destiné à atténuer les effets d'un signal d'interférence monocrhomatique sur les

enregistrements de données sismiques dans un secteur où se déroulent des

travaux de prospection sismique. De plus, comme il est reconnu que certaines

revendications visent une combinaison que la technique actuelle n'offre pas,

 

nous ne pouvons pas appuyer une décision de rejet de la demande en vertu des

dispositions des articles 2 et 28.(3) de la Loi sur les brevets; nous

recommandons donc l'annulation de la décision de rejet.

 

Suite à la discussion sur les revendications qui a eu lieu à l'audience, nous

faisons les commentaires suivants relativement aux revendications 13 et 1.

La revendication 13 se lit comme suit :

(TRADUCTION) Un système devant servir à la prospection sismique

constitué d'un vibrateur émettant une onde continue d'énergie

sismique en réponse à un signal électrique de contrôle et d'entrée

injecté dans le sol en un premier emplacement; les ondes

souterraines réfléchies provenant du signal émis sont par la suite

captées en un deuxième emplacement et mises en fonction de cross-

corrélation avec le signal émis; la méthode de réduction des

effets d'un signal d'interférence monochromatique, présent dans le

secteur où se déroulent des travaux de prospection sismique, sur

le signal résultant de la fonction de cross-corrélation comprend

les étapes suivantes :

 

émission dudit signal de contrôle d'entrée sous forme

d'une onde sinusoïdale en code binaire dont une composante

du spectre d'énergie est essentiellement de valeur zéro;

 

détection dudit signal d'interférence présent dans le

secteur où se déroulent les travaux de prospection sismique;

émission d'un signal d'horloge qui aura la même fréquence

que celle dudit signal d'interférence;

 

vérification de la fréquence de ladite onde sinusoïdale

en code binaire et dudit signal d'horloge afin que ladite

composante zéro soit essentiellement à la fréquence dudit

signal d'interférence.

 

La présente revendication donne des précisions sur la combinaison au moyen de

laquelle on élimine un signal d'interférence monochromatique des enregistrements

de données sismiques, en envoyant dans le sol un signal sismique dont une

composante du spectre d'énergie correspond à zéro.

 

Faute d'antériorité pertinente, nous ne présentons aucune objection à la

présente revendication, étant donné qu'elle est conforme aux exigences stipulées

à l'article 36.(2) de la Loi sur les brevets.

 

La revendication 1 se lit comme suit :

 

(TRADUCTION) Une méthode de prospection sismique utilisant une

onde continue e. grâce à laquelle un signal sismique est envoyé

dans le sol en un premier emplacement; les ondes souterraines

réfléchies provenant du signal sont par la suite captées en un

deuxième emplacement et sont mises en fonction de cross-corrélation

avec le signal émis; la méthode de réduction des effets d'un

signal d'interférence monochromatique sur le signal résultant de

la fonction de cross-corrélation consiste en :

 

l'émission d'un signal sismique dont un spectre d'énergie

comprend une cotiposante essentiellement de valeur zéro

à une fréquence le plus près possible de la fréquence du

signal d'interférence que ne le sont, par rapport à ladite

fréquence du signal d'interférence, l'une ou l'autre des

fréquences des <composantes dudit spectre d'énergie adjacent

à ladite composante essentiellement de valeur zéro.

 

Bon nombre de brevets cités dans la divulgation font état de moyens permettant

de supprimer les signaux d'interférence émis par les lignes de transmission

électriques dans le secteur où se déroule l'essai sismique. Ces brevets font

état de techniques de filtrage par lesquelles (TRADUCTION) "l'annulation de

la fréquence du signal ainsi que le réglage de la phase et de l'amplitude

de manière à correspondre à la fréquence, à la phase et à l'amplitude du signal

d'interférence se font manuellement" ou à l'aide de boucles de rétroaction.

On indique à la page 5 (original anglais) de la divulgation de la présente

demande que le signal d'interférence est capté par l'antenne (13), et à la page 7,

ligne 16 (original anglais) que l'utilisation d'un signal émis dont le spectre d'énergie

comporte une composante zéro, essentiellement à la fréquence du signal d'interférence,

constitue l'un des progrès marqué dans le domaine de la prospection sismique et signalé

dans la présente demande.

 

Il faut capter le signal d'interférence présent dans le secteur où se déroulent des

travaux de prospection sismique et il faut par la suite traiter le signal en vue d'at-

teindre les objectifs décrits dans la présente demande. Etant donné que la méthode

décrite à la revendication 1 ne comporte aucun moyen de détection, nous considérons que

le demandeur n'expose pas distinctement et en termes explicites dans la revendication

ce qu'il considère comme nouveau en vertu des dispositions de l'article 36.(2) de la

Loi sur les brevets

 

Les revendications 13 à 19 définissent l'agencement des composantes du système de pros-

pection par onde sismique illustré aux figures 1 et 2 de la présente demande. Comme

ces revendications sont maintenant jugées acceptables et qu'aucune antériorité n'est

citée à l'égard de ces dernières, nous sommes d'avis qu'il n'y a pas lieu de rejeter

la demande en invoquant des motifs d'évidence.

 

En résumé, nous recommandons que soit annulée la décision de rejet de la demande

fondée sur l'évidence et le caractère non brevetable de l'objet d'invention aux termes

des dispositions des articles 2 et 28.(3) de la Loi sur les brevets, et que la demande

soit renvoyée à l'examinateur afin que les démarches visant l'obtention d'un brevet

soient poursuivies.

 

Le président de la Commission

d'appel des brevets

 

                  S.D. Kot          M.G. Brown

A. McDonough            Membre                  Membre

 

J'ai révisé la procédure d'examen de la présente demande et je suis d'accord avec le

raisonnement et les conclusions de la Commission. Par conséquent, j'annule la décision

finale et je renvoie la demande à l'examinateur afin que les démarches visant

l'obtention d'un brevet soient poursuivies.

 

Le commissaire des brevets          Agent du demandeur

 

                              Scott & Aylen

                              170, avenue Laurier ouest

J.H.A. Gariépy                      Ottawa (Ontario)

                              K1P 5V5

 

Datée à Hull (Québec)

ce 1er jour de juin 1983

 

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