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                          DECISION DU COMMISSAIRE

 

EVIDENCE, REVENDICATIONS NON JUSTIFIEES: Cloison d'une découpe de boîte

 

Le principe revendiqué par le demandeur et selon lequel la "ligne de pliage"

ne coincide pas avec la ligne de fragilité n'a pas été démontré dans les an-

tériorités. La terminologie employée pour la rédaction des revendications est

étayée par la divulgation.

 

Rejet de la décision finale: Retiré

 

                            **************************

 

La présente décision porte sur une demande de révision par le Commissaire des

brevets, de la décision finale de l'examinateur du 19 janvier 1977 au sujet de

la demande 121,263 (classe 217-156). La demande, déposée le 24 août 1971 au nom

de Cecil A. Rowley, s'intitule "Boîte avec remplissage à l'une des extrémités".

La Commission d'appel des brevets a tenu une audience le 15 juin 1977. M. C.A.

Rowley représentait alors le demandeur.

 

La demande porte sur une boîte du genre de celles utilisées par les brasseries

("caisse de 12...") et sur laquelle la poignée de transport est coulissante. La

boîte est fabriquée d'une seule pièce; après avoir enlevé certains morceaux, on

la plie pour obtenir une botte à plat. La figure 1 illustre une découpe de

boîte tandis que la figure 6 représente la boîte dans une perspective isométrique.

 

<IMGS>

 

Dans sa décision finale, l'examinateur a rejeté les revendications alléguant le

manque de précision, la non-justification de la divulgation et l'absence d'éléments

brevetables par rapport aux antériorités suivantes:

 

Brevets du Canada:

 

641,721     28 mai 1962              Engel

 

652,318     13 novembre 1962         Gioia

 

649,467     8 décembre 1964           Engel

 

737,787     5 juillet 1966           Hill et al

 

Brevets des Etats-Unis:

 

2,609,137   2 septembre 1952       Toenmeier

 

Toutes les antériorités citées portent sur l'assemblage de boîtes à partir d'une

découpe. La figure 1 ci-dessous (brevet Hill) est représentative des autres

antériorités:

 

                                 <IMG>

 

Dans

Dans sa décision finale, l'examinateur déclara notamment:

 

L'antériorité Hill et al porte sur une boîte fabriquée à partir

d'une découpe. Les panneaus sont regroupés dans l'ordre suivant:

panneaux de renforcement de la poignée; panneau de la poignée;

panneau de fixation; premier fond; premier panneau latéral;

dessus de la boîte; deuxième panneau latéral; deuxième fond;

enveloppe et cloison. Le panneau de la poignée emboîte sur le

panneau de fixation tandis que les autres composantes sont rat-

tachées à l'aide de lignes de pliage pour la plupart parallèles.

Les panneaux de renforcement rabattent sur les parois latérales

du panneau de la poignée; cette méthode est aussi connue que le

raccordement à une extrémité divulgué par Engel et par le fait

-même, les deux s'équivalent. Sur la ligne de pliage reliant

l'enveloppe à la cloison, on a pratiqué une ouverture pour la

poignée. Ainsi, la seule différence entre la découpe du demandeur

et celle de Hill et al, réside dans l'agencement des différents

panneaux. Une fois assemblée, la boîte décrite et revendiquée

par le demandeur ne diffère nullement, au sens des brevets, de

celle divulguée par Hill et al. Le demandeur met l'accent sur

la figure 5, soit l'illustration de la boîte vue en coupe. Le

mouvement de la poignée ainsi que l'agencement des cloisons est

identique. La seule distinction est la suivante: Hill et al

rattache le panneau de fixation à une bordure du fond de la

boîte au lieu de la joindre à une bordure de l'enveloppe. Hill

et al décrit le même genre de fixation de la cloison du haut; le

panneau de renforcement de la poignée est aussi découpé à même

l'enveloppe ou la cloison. Les revendications 2, 7, 8, 9, 10 et

14 sont donc rejetées pour absence d'éléments brevetables par

rapport à l'antériorité Hill et al.*

 

Les revendications 1, 3 à 7 et 10 à 15 sont rejetées car leur portée

n'est pas assez précise, et leur description n'est pas conforme aux

énoncés de la divulgation. Ces revendications s'adressent effecti-

vement à la cloison elle-même et à sa méthode de fabrication au lieu

de la traiter comme partie intégrante d'une boîte fabriquée à

partir d'une découpe. Dans sa divulgation, le demandeur traite de

la cloison comme élément d'une découpe qui, une fois assemblée,

formera une boîte. Le mémoire descriptif, dans sa teneur originale,

ne mentionne aucunement que l'ensemble cloison constitue un élément

distinct et ne fournit aucune directive quant à la manière de fixer

la cloison à l'intérieur de la boîte.

 

La revendication 7 est aussi rejetée pour manque de précision. Le

choix des mots dans l'expression suivante "rattachant la cloison aux

parois " explique le rejet. Dans sa divulgation, le demandeur men-

tionne uniquement que l'on peut rattacher la cloison à l'un des

panneaux du fond, en la rabattant, et qu'elle est fixée au dessus de

la boîte au moyen de pattes de collage. Celui-ci ne mentionne en

aucun endroit qu'elle pourrait être rattachée à l'une des autres

parois.

 

La revendication 8 est rejetée pour manque de précision; sa portée

est aussi trop étendue par rapport aux énoncés du mémoire descriptif.

Le demandeur n'a pas souligné que le fond de la boîte comprenait deux

panneaux distincts. La cloison ne peut donc pas se trouver au centre

de la boîte. Rien n'indique non plus que le fond de la boîte est

composé d'un seul panneau. De plus, la ligne de pliage rattachant la

cloison au fond de la boîte ne permet pas de la rattacher aux "parois".

 

Dans sa réponse à la décision finale, le demandeur déclara notamment:

 

Il semble que l'antériorité Hill et al, du moins d'après l'extrait sur

lequel l'examinateur fonde sa décision (figure 1 etc.), soit purement

et simplement un brevet pour des boîtes de papier. Cette affirmation

s'avère juste en raison de la difficulté que représente la fabrication

d'une botte à partir de l'agencement illustré à la figure 1. L'agen-

cement illustré ne permettait pas de fabriquer, à l'échelle commerciale

des boîtes de carton ondulé; pour obtenir un manchon en cours de fabri-

cation, il a fallu plier simultanément quatre lignes latérales. Il

est pratiquement impossible de mener cette opération avec du carton

ondulé et, en mettant les choses au mieux, il serait extrêmement

difficile d'y arriver même avec du carton pour boîtes. Pour mieux

comprendre, examinons l'ordre de pliage indiqué pour le montage de

la découpe illustrée à la figure 1. Comme le démontrent les figures

3 et 4, le pliage se fait dans l'ordre suivant: les panneaux 34 de la

poigneé sont pliés et mis en place (figure 3); pliage de la découpe le

long de la ligne de pliage 12 pour rabattre les panneaux 1 et 3 par-

dessus les panneaux 13, 16 et 23. Il y a lieu de souligner que dans

cette position, la ligne de pliage 2 coïncide avec la ligne de fragi-

lité 20, au centre du panneau de dessus 16 (les panneaux 3 et 13 sont

exactement de la même longueur; le panneau 9 équivaut à la demi-largeur

du panneau de dessus). La découpe est ensuite pliée le long de la

ligne de pliage 25 pour appuyer le panneau 29 contre la colle

appliquée sur le panneau 1, et permettre ainsi à la poignée de

passer par-dessus le panneau 1. La dernière opération de pliage

visant à refermer l'enveloppe et à donner sa forme à la boîte

n'est pas illustrée. La figure 5 illustre la boîte uniquement une

fois assemblée. Cette dernière opération exige un pliage simultané

des lignes 15, 12, 8 et 2 pour obtenir un manchon ouvert comprenant

la moitié de la boîte, suivi de l'aplatissage du manchon ouvert

pour rabattre le panneau 3 contre le panneau 29. Si les auteurs

du brevet Hill et al s'étaient rendus compte qu'en relocalisant

tout simplement le panneau de fixation et celui de la poignée, de

la manière préconisée par le demandeur, il était possible de con-

fectionner sans difficulté, une boîte dont la forme est celle d'un

manchon aplati, en utilisant si cela s'avérait nécessaire, un peu

plus de carton (sensiblement le même prix) ils l'auraient fait.

 

...

 

Parce que le demandeur n'a mentionné que deux points de raccorde-

ment (panneaux du dessus et du fond) dans son mémoire descriptif,

l'examinateur semble vouloir restreindre les revendications à ce

qui avait été énoncé. Pour les motifs énumérés ci-dessus, le

demandeur conteste cette décision.

 

Si l'examinateur en déduit que les mots employés signifient que

la cloison est rattachée à toutes les parois, il a mal compris car

il n'est pas nécessaire que la cloison soit reliée à toutes les

parois. Par exemple, il n'est pas nécessaire de la rattacher

directement au devant et à l'arrière de la boîte; il est possible

de la relier aux extrémités, au fond et au dessus, par contre, on la

rattache habituellement à deux parois opposées. Si la proposition

énoncée ci-dessus n'est pais acceptable au sens des brevets, il

serait possible de la modifier en ajoutant à la dernière ligne, après

"à", "une paire opposée". La dernière ligne se lirait donc comme

suit: "rattacher ladite cloison à une paire de parois opposées."

 

Par contre, si l'objection formulée par l'examinateur vise à

restreindre les revendications à une seule possibilité, soit de

rattacher la cloison uniquement au fond et au dessus de la boîte,

le demandeur estime que lea points discutés ci-dessus en ce qui a

trait à la portée des revendications s'appliquent aussi, et plus

particulièrement lorsque l'on fait référence à la décision rendue

dans Union Carbide. Il semble que la portée restrictive des reven-

dications soit aussi touchée par la décision rendue dans Lovell v

Beatty dont on a déjà parlé.

 

La revendication 1 de la demande se lit comme suit:

 

A l'intérieur d'une boîte en carton, une cloison regroupant un

panneau de poignée pourvu d'une poignée, de raccords d'aboutement,

d'un panneau de fixation, d'une ligne de fragilité rattachant le

panneau de poignée au panneau de fixation, pour permettre au panneau

de poignée d'y être détaché, d'une enveloppe, d'une cloison, le

panneau de fixation et la cloison étant rattachés à l'enveloppe au

moyen de lignes de pliage pour la plupart parallèles, et prévues à

chacune des extrémités de l'enveloppe, d'une ouverture pour la

poignée le long de la ligne de pliage rattachant la cloison

à l'enveloppe, le panneau de la poignée et le panneau de

fixation étant intercalés entre l'enveloppe et la cloison,

l'ouverture permettant d'y tirer la poignée utilisée pour le

transport de la boîte, tandis que les raccords d'aboutement

permettent à la ligne de pliage de rattacher l'enveloppe aux

panneaux de la cloison."

 

Il s'agit maintenant pour la Commission d'analyser les points suivants:

caractère d'évidence, manque de précision et soutien de la divulgation.

 

Au cours de l'audience, M. Rowley a décrit les problèmes rencontrés par le

demandeur lors de l'élabora ton de la boîte de carton ainsi que les solutions

apportées. Il a souligné que son invention repose sur l'utilisation d'une

"ligne de pliage" (46) éloignée de la "ligne de fragilité" (16). Selon le

demandeur, l'agencement préconisé permet de faire face au problème que présente

la vitesse sur les chaînes d'assemblage sans toutefois risquer une séparation

de la poignée.

 

A l'aide d'échantillons des antériorités citées, M. Rowley nous a expliqué

clairement quelles pouvaient être les difficultés rencontrées sur une chaîne

d'assemblage à vitesse rapide. L'invention du demandeur prévoit une simple

technique de pliage tout en déplaçant la découpe dans une seule direction pour

que les panneaux regroupés prennent la forme d'une boîte avec remplissage à

l'une des extrémités. Une ligne de fragilité rattache la poignée (18) au

panneau de fixation (14) lui-même rattaché à l'enveloppe (20) au moyen d'une

ligne de pliage. Avec cette première ligne de pliage (46), le demandeur élimine

le risque de séparation de la poignée qui pourrait survenir avec la boîte de

l'antériorité citée, où la ligne de pliage coïncide avec celle de fragilité.

 

L'antériorité Engel (1962) porte sur une botte avec remplissage par le dessus,

à laquelle on a incorporé une poignée à l'intérieur d'une enveloppe; la poignée

glisse au moment de la manipulation. Cette boîte ne comporte aucun panneau de

fixation.

 

Les antériorités Gioia et Engel (1964) portent toutes les deux sur une boîte

avec remplissage par le dessus, dotée d'une cloison longitudinale renfermant

une poignée coulissante; on n'y mentionne nullement la présence d'un panneau

de fixation. L'antériorité Toensmeier porte sur un récipient avec remplissage

par le dessus, pourvu d'une cloison longitudinale renfermant une poignée

coulissante. Deux panneaux formant la poignée sont intercalés entre des

cloisons rattachées par une ligne de pliage; en les séparant, on obtient la

poignée coulissante. Il n'est fait mention d'aucun panneau de fixation comme

dans la présente demande.

 

L'antériorité Hill porte sur une boîte avec remplissage à l'une des extrémités,

pourvue d'une cloison centrale renfermant la poignée coulissante. Ce brevet

comprend les panneaux suivants: première cloison, deuxième cloison, premier

fond, panneau arrière, panneau du dessus, panneau avant, deuxième fond ainsi

qu'un panneau d'assemblage rattaché au panneau de la poignée au niveau de la

ligne de fragilité.

 

Après étude des modèles des antériorités citées, nous abondons dans le même

sens que le demandeur lorsqu'il déclare que le principe selon lequel on éloigne

la ligne de pliage initiale de la ligne de fragilité de la poignée n'a jamais

été démontré dans les antériorités citées. Au cours de l'audience, l'examina-

teur a souligné qu'il s'agissait d'un dispositif semblable à celui de Hill à

l'exception du point suivant: le demandeur rattache son panneau au moyen d'une

ligne de pliage tandis que Hill utilise des pattes adhésives. M. Rowley nous a

expliqué que l'emploi d'une substance adhésive pourrait susciter de nombreux

problèmes sur la chaîne d'assemblage compte tenu de la vitesse nécessaire, et

que la fabrication de boîtes à plat au moyen du pliage simultané ne nécessite

aucune colle. Nous en arrivons donc à la conclusion que les mesures prises par

le demandeur n'ont jamais été signalées par les auteurs des antériorités citées.

 

Analysons maintenant un autre motif de rejet, soit les revendications 1, 3 à 7

et 10 à 15. L'examinateur a déclaré que leur portée était trop étendue, et que

leur description n'était pas conforme aux énoncés de la divulgation. Voici un

extrait de la décision finale: "Ces revendications s'adressent effectivement à une

cloison comme telle et à sa méthode de fabrication au lieu de la traiter comme

partie intégrante d'une boîte fabriquée à partir d'une découpe. Dans sa divul-

gation, le demandeur traite de la cloison comme élément d'une découpe qui une

fois assemblée, formera une boîte. Le mémoire descriptif, dans sa teneur origi-

nale, ne mentionne aucunement que l'ensemble cloison constitue un ensemble distinct,

et ne fournit aucune directive quant à la manière de fixer la cloison à l'intérieur

de la boîte". Pour analyser le rejet, nous reproduisons la revendication 1 avec

les numéros de référence appropriés.

 

A l'intérieur d'une boîte en carton, une cloison regroupant

un panneau de poignée (12) pourvu d'une poignée (52), de

raccords d'aboutement (54), d'un panneau de fixation (14), d'une

ligne de fragilité (16) rattachant le panneau de poignée (12)

au panneau de fixation (14) pour permettre au panneau de poignée

(12) d'y être détaché, d'une enveloppe (20), d'une cloison (22),

le panneau de fixation (14) et la cloison (22) étant rattachés

à l'enveloppe (20) au moyen de lignes de pliage (34) pour la

plupart parallèles, et prévues à chacune des extrémités de l'en-

veloppe (2), d'une ouverture pour la poignée (5) le long de la

ligne de pliage (34) rattachant la cloison (22) à l'enveloppe

(20), le panneau de la poignée (12) et le panneau de fixation (14)

étant intercalés entre l'enveloppe (20) et la cloison (22).

l'ouverture (50) permettant d'y tirer la poignée (52) utilisée

pour le transport de la boîte, tandis que les raccords d'aboute-

ment (54) permettent à la ligne de pliage (34) de rattacher

l'enveloppe (20) aux panneaux de la cloison (22).

 

Nous avons remarqué qu'à la figure 1 des illustrations, la poignée 52 a été

numérotée 32.

 

De toute évidence, les pages 2, 3 et 4 de la divulgation renferment la même

terminologie et les mêmes numéros de renvoi que ceux utilisés à la revendication

1. Par conséquent, nous estimons que les revendications 1, 3 à 7, et 10 à 15

sont étayées par la divulgation, et nous jugeons que leur portée n'est pas trop

étendue. La tradition veut qu'il ne soit pas nécessaire de restreindre les

revendications à la découverte principale. Il est même possible de rédiger la

revendications en des termes aussi généraux que la portée de l'invention elle-

même tout en évitant de toucher aux antériorités.

 

Les revendications 2, 7, 8 et 16 ont été rejetées pour manque de précision. La

revendication 2 a été rejetée pour le motif suivant: "il s'agit de la définition

d'une seule découpe qui une fois assemblée prendra une forme tubulaire avec

cloison longitudinale, mais sans aucun dispositif de fermeture des extrémités.

L'on soutient que le demandeur doit parler d'un élément qui formera l'extrémité

de la partie assemblée, même s'il ne le fait qu'en termes généraux". Le deman-

deur a prétendu "qu'on a déjà eu recours à de nombreuses méthodes connues pour

fixer différents objets à l'intérieur de la boîte, et que dans le cadre de la

présente invention, il ne lui incombe pas de prévoir une méthode de fermeture

particulière. Par le fait même, il n'y a pas lieu de restreindre ainsi les

revendications." Conformément à l'article 36(2) de la Loi sur les brevets, le

demandeur est tenu de présenter des revendications exposant distinctement et

en termes explicites, les choses ou combinaisons que le demandeur considère

nouvelles. Nous avons constaté que la revendication 2 porte sur la nature même

de l'invention: la ligne de pliage ne coïncide pas avec la ligne de fragilité.

Un expert en la matière serait capable de construire la boîte décrite dans la

présente revendication car l'agencement des autres éléments est déjà connu.

En ce qui a trait au manque de précision allégué dans le cas des revendications

7, 8 et 16, nous n'avons découvert aucun motif de rejet.

 

Pour conclure, la Commission est convaincue que le demandeur a réalisé un

progrès technique brevetable, et elle recommande donc que la décision finale

de l'examinateur, soit de rejeter la demande, soit retirée.

 

Le président adjoint de la

Commission d'appel des brevets, Canada

 

J. F. Hughes

 

J'ai étudié la présente demande, et analysé les recommandations formulées par

la Commission d'appel des brevets. Par conséquent, je retire la décision de

rejet rendue par l'examinateur dans sa décision finale. La demande est par

le fait même renvoyée à l'examinateur pour exécution.

 

Le commissaire-adjoint des brevets

 

J.A. Brown

 

Agent du demandeur

 

C.A. Rowley & Company

a/s Domtar Limited

C.P. 7210

Montréal 101 (Qué.)

 

Datée à Hull (Québec)

ce 5e jour de juin 1977

 

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