Brevets

Informations sur la décision

Contenu de la décision

                  DECISION DU COMMISSAIRE

 

      DECISION FINALE INCOMPLETE: étant donné que l'antériorité pertinente n'avait

                                   pas été déposée.

 

 Les antériorités invoquées ne reussissent pas à montrer la construction du panneau

 isolant lamellé composé d'une âme en résines thermoplastiques moussées et

 recouverte d'une pellicule du même matériel mais dont la densité est supérieure

 à celui de l'âme. Une décision judicieuse ne peut être rendue quant à la

 brevetabilité de la demande en l'absence de l'antériorité plus pertinente qui

 doit être appréciée.

 

 DECISION FINALE: revoquée, sous réserve d'un nouvel examen.

 

                   *********************

 

 La présente décision a trait à une demande de révision, par le Commissaire

 

 des brevets, de la décision finale de l'Examinateur, en date du 1er juin 1973,

 

 concernant la demande déposée au nom de W.R. Grace & Company et portant sur un

 

 "Produit isolant pour toiture aérée."  La Commission d'appel des brevets a

 

 entendu l'appel le 13 avril 1974. Le demandeur était représenté par M. W.N. Mace.

 

 La présente demande a trait à un panneau isolant fabriqué par collage, à la

 

 surface d'une âme en résines plastiques moussées tel que, par exemple, le

 

 polystyrène moussé, d'une pellicule de résines plastiques moussées de densité

 

 supérieure. Ce panneau est alors utilisé dans la construction de couvertures

 

 multicouches et d'autres éléments de construction semblables.

 

 Lors de l'instruction, qui s'est terminée par la décision finale, l'Examinateur

 

 a rejeté la demande en raison de l'évidence présentée par les antériorités suivantes:

 

 Brevets américains

 

 3,104,192        17 septembre 1963                Hacklander

 3,094,447        18 juin 1973                     Chamberlain

 

Brevet britannique

 

 974,809         11 novembre 1964                   Mora

 

 Dans la décision finale, l'Examinateur déclarait notamment:

 

 Le brevet de Hacklander divulgue un méthode pour former un panneau

 composite en thermoplastique expansé comportant une mince couche de

 plastique expansé collée sur une couche plus épaisse de plastique

 expansé. La surface apparente de la couche mince de plastique

 expansé peut avoir un motif prédéterminé en relief.

 Le brevet de Chamberlain révèle une couverture multicouches pour toiture

 composée d'une charpente, d"une âme an résines thermoplastiques moussées,

 et d'une feuille de feutre asphalté pour toitures, posée par-dessus ladite

 âme.

 

 Le brevet de Mora divlulgue des blocs faits de matières plastiques résineuses

 expansées comportant deux couches desdites matières, différentes l'une de

 l'autre par la dimension de leur structure alvéolaire respective.

 

 La présente demande est rejetée en raison de l'évidence présentée par les

 antériorités invoquées, compte tenu des faits suivants:

 

 Les feuilles composites faites d'une couche de résines thermiques moussées

 sur laquelle est collée une autre couche de même matière, mais dont la

 densité est supérieure, sont bien connues, comme le prouvent les brevets de

 Hacklander (ligne 59, colonnel) et de Mora (lignes 27 à 29).

 

 L'utilisation de feuilles composites en résines thermoplastiques moussées

 est bien connue de la technique de construction. Aux lignes 38 à 40 de la

 colonne 1 de son mémoire, Hacklander déclare: "l'invention comprend en

 outre, les plaques, feuilles et autres pièces de différentes dormes traitées

 suivant le même procédé, ainsi que les articles qui en sont fabriqués";

 ensuite à la colonne 2, lignes 7 et 8: "le matériel traité conformément

 aux données de l'invention peut servir à la fabrication de tissues d'ameublement

 de doublures pour voitures, de paiements muraux...". Dans la revendication 2

 du demandeur "un élément de construction" est défini comme comportant un

 panneau en résines thermoplastiques lamellées, décrit essentiellement de la

 même manière que dans le brevet de Hacklander. La revendication 1 précise

 que l'utilisation dudit panneau doit être faite au titre de "matériau de

 platelage pour couverture". L'utilisation, dans une même technique, d'un

 élément ancien de concert avec des éléments non énumérés dans l'antériorité

 ne peut constituer une invention.

 

 La combinaison de panneaux en résines thermiques moussées avec un feutre

 asphalté (pour toitures) imprégné, tel qu'en fait état la revendication 1,

 ou en alternance avec un élément quelconque de charpente comme en fait

 état la revendication 2, est chose connue du métier comme on peut le

 constates dans le brevet de Chamberlain.

 

 Il viendrait tout naturellement à l'esprit de tout homme du métier, de

 remplacer les deux couches de feuilles en résines thermoplastiques moussées

 essentiellement divulguées dans les brevets de Hacklander et de Mora, par

 la simple feuille de thermoplastique moussée dont fait état le brevet de

 Chamberlain, dans un élément de construction connu comportant une feuille de

 feutre imprégnée d'asphalte posée par-dessus ladite feuille thermoplastique,

 ou un élément de charpente placé sous ladite feuille thermoplastique.

 

 L'expression "relativement rigide" sur laquelle le demandeur escompte

 supplanter l'antériorité ne confère à la demande aucun caractère brevetable.

 

 Le fait de préciser, comme dans les revendications 3 et 4 par exemple,

 que les résines thermoplastiques moussées sont à base de polystyrène

 n'ajoute rien qui soit de nature brevetable aux revendications 1 et 2

 indépendantes qui ont été refusées par manque de brevetabilité.

 

 L'information supplémentaire à l'effet que la surface apparente de

 la pellicule en thermoplastique moussée est dotée d'un motif en relief

 ne réussit pas non plus à conférer brevetabilité aux revendications à large

 portée qui ont été refusées. Hacklander fait état de cette caractéristique

 dans son brevet, aux lignes 47 à 53 de la colonne.

 

 Le demandeur, dans sa réponse à la décision finale, en date du 22 août 1973,

 

déclarait notamment:

 

Le panneau lamellé se distingue par des caractéristiques matérielles

très différentes de celles du panneau non lamellé. Le panneau lamellé

est plus dur, offre une surface plus uniforme d'un pouvoir calorifique

plus élevé. Le pouvoir calorifique supérieur du lamellé favorise

davantage l'adhérence sous l'effet de la chaleur des couches subséquentes

de matériaux (tels que les feuilles de feutre imprégnées d'asphalte).

La surface lamellée facilite également la liaison par collage des membranes

de tout type. Le gaufrage donne au panneau un fini attrayant. Il présente

également un avantage inattendu lorsqu'on doit utiliser la chaleur pour

coller d'autres matériaux à la surface gaufrée. Tout système de liaison

thermique appelle une application contrôlée de la chaleur. La chaleur

doit convenir pour activer le liaisonnement thermique, pour ramollir un

adhésif thermoplastique, ou pour fusionner le polystyrène moussé si aucun

autre moyen de liaisonnement n'est disponible. Cependant, si la chaleur

appliquée est trop élevée, la surface de polystyrène se gauchit. Si la

surface est gaufrée, la gamme de chaleurs nécessaires pour assurer un

liaisonnement satisfaisant est grandement accrue.

 ...

 

Dans la lettre officielle, l'Examinateur a, une fois de plus, laissé entendre

que Hacklander dans son brevet américain, numéro 3,104,192 a décrit des

panneaux composites faits d'une couche de résines thermoplastiques moussées

collée à une deuxième couche de même matière mais de densité supérieure.

Nous alléguons que l'Examinateur a tenté de prêter au brevet de Hacklander

une portée plus large que celle que possède effectivement ladite antériorité.

Hacklander, à la ligne 59 de la colonne 1 de son brevet américain, parle

du liaisonnement d'une couche de plastique relativement mince à une couche

de résines thermoplastiques expansées non traitée et peut-être plus épaisse,

ou à une couche faite d'un autre matériau de support adéquat. Nous alléguons

que rien dans le brevet de Hackalnder ne décrit, ni ne suggère le liaisonnement

d'une pellicule de résines thermoplastiques moussées d'une densité supérieure

à la densité de l'âme en résines thermoplastiques moussées sur laquelle ladite

pellicule doit être collée. Le concept qui veut qu'une matière soit plus

épaisse et l'autre plus mince n'implique pas qu'il y a différence de densité,

mais qu'il s'agit simplement de mesures linéaires. Dans la lettre officielle,

l'Examinateur a tenté de se servir du brevet de Mora (brevet britannique

numéro 974,809) pour pallier aux faiblesses et à l'absence de matière du brevet

de Hacklander. Nous alléguons, que bien que le brevet de Mora ait trait à

des panneaux composites faits de mousses de densités différentes, lesdits

composites sont destinés à la fabrication de tampons abrasifs pour le nettoyage,

et qu'il ne serait pas facile d'envisager les utiliser comme panneaux

isolants pour un bâtiment. Le brevet de Mora porte sur une technique non

connexe et l'Examinateur, lorsqu'il tente d'insinuer que le bloc spongieux

nettoyant du brevet de Mora pourrait être substitué et utilisé à la place du

composite de Hacklander, arrive à une conclusion qu'il ne peut avoir tirée

qu'après lecture de mémoire descriptif du demandeur. Nous alléguons que le

panneau isolant lamellé et relativement rigide que décrit le demandeur dans

ses revendications, n'est ni décrit ni même suggéré dans les brevets de

Hacklander ou de Mora, et que lesdites revendications ne devraient pas être

refusées en raison d'une évidence qui à été obtenue par la combinaison

desdites antériorités.

...

 

La suggestion de l'Examinateur, selon laquelle le panneau isolant en résines

thermoplastiques moussées du demandeur est bien connu et sous-entendu dans le

brevet américain de Chamberlain (brevet numéro 3,094,447), est tout à fait

insoutenable. Nous alléguons que rien dans ledit brevet ne décrit l'utilisation,

au titre d'un matériau de platelage pour couverture, d'un panneau isolant lamellé

 relativement rigide et composé d'une âme en résines thermoplastiques

 moussées collée sur au moins l'une de ses faces à une pellicule en

 résines thermoplastiques moussées d'une densité supérieure à celle

 de l'âme. Chacune des revendications au dossier exige cette caractéristique

 d'une manière précise, ainsi donc les antériorités de Chamberlain ne sont

 pas pertinentes.

 

 Nous contestons vivement la tentative de l'Examinateur d'utiliser les antériorités

 de Hacklander et de Mora par rapport au brevet de Chamberlain dans le but de

 montrer que l'invention de demandeur relève tout naturellement de la

 compétence de tout homme du métier. L'Examinateur a essayé d'insinuer que

 "les deux couches de feuilles en résines thermoplastiques moussées,

 essentiellement comme elles ont révélé dans les brevets de Hacklander

 et de Mora" ne sont pas sous-entendues puisque le panneau isolant du demandeur

 n'est pas "essentiellement tel qu'il est divulgué par Hacklander et Mora",

 compte tenu de la discussion antérieure susmentionnée. Nous alléguons que

 rien dans le brevet de Hacklander ne montre, ni ne suggère, l'utilisation

 d'un panneau isolant fait de deux couches de résines thermoplastiques moussées,

 chacune étant d'une densité distincte. Comme nous l'avons déjà fait

 remarquer, en regard du brevet de Mora, lesdits matériaux sont destinés

 à la fabrication de tampons nettoyants, et sont bien loin de l'emploi qu'envisage

 en faire le demandeur, soit celui de matériau isolant pour bâtiment. Il est

 certain qu'on ne pourrait substituer le tampon nettoyant de Mora à la

 feuille simple en résines thermoplastiques moussées de Chamberlain, pas plus

 qu'on ne pourrait arriver à la réalisation du demandeur sans en avoir au

 préalable lu le mémoire descriptif.

 

 Il s'agit donc de déterminer d'abord la portée et la teneur de la technique

 

 antérieure invoquée.

 

 Le brevet de Hacklander, déposé au titre d'antériorité principale, révèle

 

 un panneau composite souple fait de résines thermoplastiques expansées comportant

 

 une mince couche de plastique expansé collée sur une couche de support de même

 

 matière. La revendication 1 dudit brevet se lit comme suit:

 

 Un procédé pour fabriquer une feuille composite souple faite de

 résines thermoplastiques expansées comportant la superposition

 d'une couche de plastique expansé relativement mince à une couche

 de support de même matière, les surfaces contiguës des couches étant au

 préalable amenées par chaleur à l'état plastique, le chauffage de

 la surface apparente de la couche relativement mince, et l'application

 d'une pression par frottement à la surface appraente entraînant la

 suppression des pores et des trous d'air dans cette partie de couche

 relativement mince contiguë à la surface apparente, et le collage

 simultané de ladite couche relativement mince à ladite couche de

 support.

 

 L'antériorité de Chamberlain révèle un panneau composite comportant une première

 

feuille en polystyrène moussé sur laquelle est collée une couche de feutre

 

 asphalté au moyen d'une matière bitumineuse, telle que le goudron de houille

 

 ou une autre matière d'origine asphaltique.

 Le brevet de Mora divulgue un bloc spongieux fait de deux couches

 

 spongieuses, différentes l'une de l'autre par leur structure alvéolaire

 

 respective, et destiné à nettoyer ou enlever des dépôts.

 

 Il s'agit donc de déterminer si le demandeur a réalisé ou non un perfectionnement

 

      brevetable de la technique. La revendication 1 se lit comme suit:

 

 Une couverture multicouches comportant:

 

 a) un matériau de platelage pour couverture comportant une

 charpente supportant un panneau isolant lamellé relativement

 rigide, ledit panneau étant fait d'une âme en résines thermo-

 plastiques moussées collée sur au moins l'une de ses faces à

 une pellicule en résines thermoplastiques moussées dont la

 densité est supérieure à celles de l'âme; et b) une feuille de

 feutre imprégnée d'asphalte posée par-dessus ladite pellicule en

 résines thermoplastiques moussées.

 

 Essentiellement, l'objet de la revendication 1 porte sur une couverture

 

 multicouches comportant un panneau isolant lamellé relativement rigide fait

 

 d'une âme en résines plastiques moussées collée sur au moins l'une de ses

 

 faces à une pellicule de résines thermoplastiques moussées dont la densité

 

 est supérieure a celles de l'âme.

 

 L'objet de l'invention de Hacklander a pour but d'empêcher les plastiques

 

 expansés de se déchirer, comme en fait état la colonne 1 de la page 1;

 

 "... pour offrir un procédé de traitement des matières thermoplastique

 

 expansées afin qu'elles deviennent résistantes aux déchirures." De plus,

 

 on peut lire à partir de la ligne 59 à la page 1: "On peut comparer le

 

 produit résultant de ce procédé à un cuir dont la surface traitée ressemble au

 

 "grain" alors que la partie non comprimée du matériel ressemble à la "chair"

 

du cuir, et la surface devient moins "collante" et plus coulante pour servir

 

à la fabrication de vêtements ou d'articles analogues. L'effet simili-cuir

 

 peut être obtenu également en collant une couche relativement mince de plastique,

 

 traité conformément à l'invention, sur une couche non traitée et peut-être plus

 

        

         épaisse en matières thermoplastiques expansées, ou sur une couche faite

   

        d'un autre matériau de support convenable, à l'aide de colles ou par le

 

         fusionnement des surfaces par pression." (soulignement ajouté). Egalement

 

         à la ligne 7 de la colonne 2 à la page 1, l'emploi du matériau est énoncé

 

         de la manière suivante: "Le matériau, traité conformément à l'invention,

 

         sert à la confection de tissus d'ameublement, de doublures pour voitures, de

 

         panneaux muraux; de tapis et de moquettes, de sacs de voyage, à pique-nique,

 

         ou à main, de chaussures, de ceintures etc.

 

         Il est évident que l'objet de l'invention, ainsi que les problèmes auxquels

 

         le demandeur a dû faire face, sont bien différents de ceux de l'antériorité

 

         de Hacklander. Le demandeur s'intéresse à la réalisation d'un panneau

 

         relativement rigide fait de résines thermoplastiques moussées, capable de

 

         résister à une chaleur élevée, et ayant un meilleur pouvoir d'adhérence

 

         thermique, par opposition (se reporter à la revendication 1) au matériau

 

         souple en résines thermoplastiques expansées "d'apparence simili-cuir" révélé

 

         par l'antériorité.

 

         Rien dans le brevet de Hacklander n'indique que la pellicule ou la couche

 

         extérieure soit d'une densité supérieure à celle de l'âme. Ledit brevet

 

         déclare simplement que ".., il n'est pas essentiel que l'une des feuilles

 

         du matériau utilisé soit de toute première qualité, elle peut même contenir

 

         des bulles d'air relativement petites...", De plus, le matériau de support

 

         peut être de qualité inférieure, ou même fait de copeaux de grenaille ou de

 

         rebuts provenant d'autres procédés de fabrication." Étant donné ces

 

         circonstances, ladite antériorité ne peut subséquemment être admise au

 

         titre d'antériorité principale.

 

         L'antériorité de Mora porte sur un "tampon de nettoyage" et décrit la

 

         construction de ce tampon au moyen de deux couches de matériau différentes

.

         l'une de l'autre par la dimension de leur structure alvéolaire respective

 

         Bien que cette antériorité puisse montrer qu'il est pratique courante de

 

         fabriquer une structure lamellaire en utilisant deux couches de matières

 

         distinctes, à notre avis, ladite antériorité ne réussit pas à démontrer quoi

 

         qu'il soit de nature valable pour surmonter la difficulté à laquelle doit

 

         faire face le demandeur.

 

        

L'antériorité de Chamberlain, qui semble être l'antériorité la plus

 

pertinente ici, et qui décrit une couverture multicouches comportant

 

une âme en résines thermoplastiques moussées et une feuille de feutre

 

asphalté fixée à ladite âme au moyen d'une matière adhésive telle que le

 

goudron. Rien cependant n'indique une structure lamellaire où les mêmes

 

matières auraient été utilisées et pour l'âme et pour la pellicule

 

extérieure, cette dernière ayant une densité supérieure à celle de l'âme.

 

Le demandeur décrit également (voir la revendication 1) qu'une feuille de

 

feutre asphalté est ajoutée à la pellicule en plastique. Il faut remarquer

 

que Chamberlain appose le feutre asphalté directement sur l'âme en polystyrène.

 

A partir de la ligne 28 de la page 1 du mémoire descriptif, le demandeur expose

 

l'avantage que présente sa structure lamellaire: "...Le pouvoir calorifique

 

supérieur du lamellé rend l'adhésion thermique des couches subséquentes des

 

matériaux (tels que des feuilles de feutre imprégné d'asphalte) plus pratique

 

qu'avec le panneau non lamellé. La surface lamellée favorise également le

 

collage par adhésif de membranes de toutes sortes."

 

La Commission, ayant à l'esprit les considérations ci-devant énoncées,

 

n'était pas convaincue que la technique la plus pertinente ait été déposée

 

Après recherche, plusieurs mémoires descriptifs furent découverts, dont voici

 

les plus typiques:

 

Brevet canadien numéro 626,454, portant sur une structure

lamellaire faite d'une mousse de polyuréthane recouverte

d'une peau épaisse faite de même matière.

 

Brevet canadien numéro 734,901, ayant trait à un élément

modulaire pour bâtiment comportant une mousse de polyuréthane

collée sur une matière plastique.

 

Brevet canadien numéro 564,009, portant sur un élément

d'insonorisation comportant plusieurs nattes de plastique

moussé, de porosité et d'élasticité différentes, collées

l'une à l'autre de manière à en former un élément compsosite.

 

Puisque, à notre avis, les antériorités ci-devant mentionnées sont

 

probantes, il est tout à fait inutile d'étudier davantage les mérites

 

du présent objet d'invention seulement au regard de l'antériorité déposée

 

au dossier. Par conséquent, la Commission recommande que la demande soit

 

retournée à l'Examinateur pour la reprise d'examen, compte tenu de la

 

technique pertinente qui devrait être étudiée.

 

Le Président adjoint

de la Commission d'appel des brevets

J.F. Hughes

 

Nous souscrivons aux constatations de la Commission d'appel des brevets.

 

Par conséquent nous retournons la demande à l'Examinateur pour la reprise de

 

l'instruction.

 

Telle est notre décision

 

Le Commissaire des brevets

A.M. Laidlaw

 

Fait à Hull (Québec)

le 6 juin 1974

 

Mandataire du demandeur

 

Gowling & Henderson

Ottawa (Ontario)

 

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.